Après avoir forcé le service hospitalier à augmenter ses tarifs, retiré son soutien historique à LifeInvader et LifeMusic, voilà qu'ils abandonnent également les journaux, les poussant à devenir payants. Il est beau ce gouvernement, vraiment magnifique...

Etienne Monteclair, toi et tes équipes avez tout mon soutien. Si vous rencontrez la moindre difficulté, n'hésitez pas à me contacter avecMalorie Doyle, nous trouverons une solution pour vous.

Je suis profondément attristé d'apprendre que vous traversez des difficultés financières. Pour ma part, je suis disposé à consacrer une somme hebdomadaire oscillant entre $1.000 et $2.000 pour suivre vos publications.

Toutefois, je constate de nombreuses réactions autour des réductions budgétaires affectant certaines entreprises privées, qu'il s'agisse de journaux, de réseaux sociaux ou même d'artistes. Bien que je comprenne pleinement le fond de votre réflexion et la frustration qui en émane, il me semble néanmoins inconcevable qu'une société privée doive être continuellement soutenue par les fonds publics.

Certes, la situation est difficile et peut parfois s'avérer démoralisante. Néanmoins, c'est ainsi que le monde dans lequel nous évoluons se trouve façonné. Les journaux, par exemple, doivent veiller à leur équilibre financier, souvent grâce aux recettes publicitaires, parfois en usant de titres accrocheurs, ou encore via les abonnements, comme c'est le cas ici. Les réseaux sociaux suivent une logique similaire : pour ma part, je fréquente occasionnellement Lifeinvader afin de me tenir informé des actualités locales plus populaires. Toutefois, il me paraît déraisonnable que de telles plateformes soient aussi lourdement subventionnées. Pourquoi ne pas adopter un modèle semblable aux autres réseaux sociaux, basé sur la publicité, la vente de données ou la mise en avant de marques ? Certes, certains pourraient y voir une atteinte à l'éthique, mais c'est ainsi que fonctionne l'économie moderne.

Néanmoins, cette privatisation opère à double sens. Si l'État doit cesser de vous subventionner davantage, il est tout à fait naturel, en contrepartie, qu'il rémunère les services qu'il sollicite auprès de vous.

En définitive, une véritable privatisation, accompagnée de l'indépendance financière, ne pourrait que vous garantir une liberté absolue dans la ligne éditoriale de vos articles, ou, dans le cas de Lifeinvader, dans la gestion de vos conditions générales d'utilisation et de publication.

Bonjour ! Un système de don pourrait être lancé ?