En tant que directeur de la Clinique de Roxwood et ancien membre du MRSA, je souhaite réagir aux critiques récurrentes à l’encontre des médecins et du fonctionnement de l’hôpital du MRSA.
Il est important de rappeler une réalité simple : les équipes du MRSA gèrent un flux de patients considérable chaque jour. Elles font leur maximum pour assurer une prise en charge efficace et rapide, mais la médecine n’est pas une industrie où l’on « produit » des soins à la chaîne. Derrière chaque consultation, il y a un diagnostic à poser, un dossier médical à remplir, un suivi à assurer. Ce travail demande du temps et de la rigueur, et ce n’est pas en critiquant constamment que l’on aidera les soignants à mieux faire leur travail.
Certains dénoncent des temps d’attente trop longs, mais dans le même temps, refusent d’aller à la Clinique de Roxwood sous prétexte que c’est « trop loin », « plus cher », ou encore que « l’essence a augmenté ». Soyons cohérents : si l’on veut réduire son attente et bénéficier d’une alternative, il faut aussi accepter de faire un effort. La Clinique de Roxwood existe justement pour offrir un choix aux patients et soulager le MRSA.
Le problème n’est donc pas le manque de solutions, mais bien une mentalité qui pousse à critiquer sans chercher à comprendre ni à s’adapter. Plutôt que de blâmer sans cesse les soignants, pourquoi ne pas reconnaître leur travail et utiliser intelligemment les ressources mises à disposition ?
Enfin, un rappel essentiel : le respect et la courtoisie envers le personnel médical sont la base de toute interaction. Derrière chaque médecin, chaque infirmier, il y a une personne qui fait de son mieux dans un environnement exigeant. Ceux qui n’ont jamais exercé dans ce milieu devraient se poser une question simple : comment réagiraient-ils si leur propre travail était critiqué en permanence par des personnes qui n’en connaissent ni les contraintes ni les exigences ?
Il est temps de sortir de cette habitude de la plainte systématique et d’adopter une approche plus constructive. Les solutions existent, encore faut-il accepter de les voir et de les utiliser.