Aux criminels que j'ai croisé :
J'ai tout fait pour que vous soyez traité avec respect, dignité, et que vous soyez jugé pour les actes que vous avez commis. J'espère avoir été le procureur que vous vouliez croiser, le procureur qui comprends qu'il n'y a pas d'un coté le bien et de l'autre le mal.
J'ai taché d'offrir à chacun une chance, la chance que tout le monde mérite, je parle la de la seconde chance.
J'ai aussi taché de vous punir car la loi n'est pas décorative, la loi n'est pas une limite que l'ont peut franchir, la loi est le fondement de la pérennité de notre civilisation.
Aux accusés, innocentés, à ceux pour qui j'ai fait tomber les charges qui pesaient sur vous, je prie pour que vos droits ne soient plus attaqués par ceux qui vous ont oppressé.
A mes collègues et amis :
Merci pour tout, je ne saurait dire avec certitude ce qu'il adviendra de notre belle machine judiciaire, mais je ne vous cache pas mon inquiétude. Alors merci.
A Henry DEMONTROUGE , président de la cour :
Nous avons été d'accord, nous avons été en désaccord, mais aujourd'hui je me dis qu'il serait vain de continuer à me battre, j'en ai le courage mais comme dirait Shakespeare " Quand le courage empiète sur la raison, il ronge le glaive avec lequel il combat."
A mon neveu, Charlie Moretto , et à sa mère Grace Moretto :
Le pardon ne signifie pas accepter ce que vous avez subi ou fait. Cela signifie comprendre que la ligne qui sépare le bien et le mal traverse le cœur de chacun d'entre nous.
𝗟𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗵𝗼𝘀𝗲 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝘁𝗿𝗼𝗽 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗿 𝘀𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁.
𝗝𝗲 𝗻𝗲 𝘀𝗮𝗶𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻 𝗺𝗲 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗲, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗷𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗱𝗼𝗶𝘁 𝘀'𝗲́𝗰𝗿𝗶𝗿𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗰𝗿𝗼𝗶𝘀𝗲́𝗲 𝗱'𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗲𝗺𝗶𝗻𝘀, 𝗱'𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗵𝗼𝗿𝗶𝘇𝗼𝗻𝘀.
Felix
